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Anaïs Huet , modifié à
Le ministre de la Transition écologique et solidaire a justifié la démission d'Ismaël Emelien, proche conseiller d'Emmanuel Macron, par l'usure que cette tâche incombe forcément et réfute l'idée qu'elle puisse être liée à l'affaire Benalla.
INTERVIEW

Après Sylvain Fort, le directeur de la communication d'Emmanuel Macron, c'est au tour d'Ismaël Emelien, conseiller spécial du président de la République, d'annoncer sa démission. Dans une interview accordée au magazine Le Point, lundi soir, il a justifié son départ, prévu fin mars, par la prochaine parution d'un livre qu'il cosigne sur le progressisme, le chef de l'État ayant interdit à ses conseillers de publier pendant qu'ils sont en poste à l'Elysée.

Un poste "extrêmement usant". Sur Europe 1 mardi matin, le ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy a réagi au micro d'Audrey Crespo-Mara. "Ce sont des choses qui arrivent assez naturellement dans un mandat de cinq ans. Etre collaborateur du président de la République, on peut imaginer que c'est extrêmement prenant, extrêmement usant. On peut comprendre que certains conseillers n'aient pas envie de faire les cinq ans aux côtés du président", a justifié le ministre d'Etat.

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Des raisons "personnelles". Quant à savoir si l'affaire Benalla, dans laquelle Ismaël Emelien est cité, a joué dans la décision de son départ, François de Rugy botte en touche. "Je ne crois pas que ça a pu précipiter son départ. Il ne faut pas y voir quoi que ce soit de politique, plutôt quelque chose de personnel", soutient-il. Et à en croire l'ancien président de l'Assemblée nationale, cette série de départs est même assez peu surprenante : "Le président de la République avait annoncé l'année dernière qu'il y aurait des changements au sein de son organisation à l'Elysée et aussi parmi ses conseillers."