Valenciennes : deux policiers agressés lors d'une intervention

Deux policiers ont été roués de coups à Valenciennes dimanche.
Deux policiers ont été roués de coups à Valenciennes dimanche. © JEFF PACHOUD / AFP
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avec AFP
Une quinzaine d'individus a roué de coups deux policiers lors d'une intervention de ces derniers dans le quartier sensible de la Briquette à Valenciennes dimanche. Aucune interpellation n'avait encore eu lieu dimanche soir dans le cadre de cette affaire. Les policiers ont porté plainte et le plus touché est sorti de l'hôpital en début de soirée.

Deux policiers ont été roués de coups par une quinzaine d'individus lors d'une intervention sur un rodéo de voitures dans un quartier sensible de Valenciennes dimanche, a indiqué le syndicat policier Alliance, une agression "fermement condamnée" par la préfecture. "Michel Lalande, préfet du Nord, apporte son soutien total aux policiers qui ont fait l'objet d'une lâche agression cet après-midi à Valenciennes, ils intervenaient pour mettre fin à un rodéo urbain", a tweeté la préfecture, qui n'a pas fourni plus de détails au vu de l'ouverture d'une enquête. Le préfet "condamne fermement ces actions dont la justice aura à connaître prochainement", ajoute le tweet.

"Les policiers ont été frappés et molestés"

Selon Arnauld Boutelier, secrétaire général adjoint régional d'Alliance, le contrôle en police-secours effectué par les deux policiers dans le quartier "difficile" de la Briquette, a été "perturbé par une quinzaine d'individus venus à leur contact", et dont aucun n'avait été interpellé dans la soirée. "Les policiers ont été frappés et molestés, leur véhicule dégradé et du matériel volé", mais pas d'armes, a-t-il affirmé, accusant les agresseurs, qui ont pris la fuite avant l'arrivée de renforts,  d'avoir voulu "se faire des policiers, les lyncher".

Frappés y compris à terre à coups de pied et de poings, les policiers, qui ont déposé plainte, s'en sont sortis avec des ecchymoses, le plus touché, au genou, étant sorti de l'hôpital en début de soirée, a indiqué Arnauld Boutelier. Estimant que les agresseurs devraient être "rapidement identifiés" via la vidéosurveillance, il a souhaité qu'ils aient "la sanction qu'ils méritent. C'est pour cela que nous demandons des peines minimales" pour les atteintes contre les policiers, a-t-il ajouté.